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samedi 30 août 2014

apéritif d'été 28 août 2014

Entre amis, nous organisons le dernier apéritif d'été 




bonne ambiance 


Lucie et Jules apportent la cancoillotte dans laquelle étaient trempés des spaccatini corti.


Humm …les gourmands

d'autres pérorent ...



attentifs… rien ne leur échapperait pas même le verre tenu avec fermeté


puis les jeunes s'affairent dans la  préparation des toasts de pâté

voir la recette sur une autre page du blog




les jeunes hommes tiennent un a parte ou font des commentaires sur le farci poitevin (oignons et un poireau frits dans le beurre  auxquels on ajoute 1/3 d'oseilles 2/3 d'épinards. Une fois que le tout est réduit ajouter 8 oeufs, 20 cl de crème fraîche, muscade, poivre & sel. Faire cuire à nouveau mais dans un plat au four. Sortir quand le dessus est bien bruni et que les odeurs envahissent la cuisine ...)

tout semble bien se passer



qu'est-ce qu'il y a d'autres à grignoter ?





Le clafoutis aux cerises : 3 oeufs, 6 cuillerées d'huile, 6 cuillerées d'eau de vie, 250 gr de farine, 200 gr de sucre, un sachet de levure et recouvrir de cerises qui en cuisant seront englouties…



puis les glaces à l'abricot, aux framboises ou aux pruneaux




nous reviendrons !



et voilà un agréable moment 


mardi 19 août 2014

Pâté à la Andrée Hillairet

"y cuisine l'goret"

 De mon enfance, je garde de lointains souvenirs de la cuisine du cochon. C'est quarante ans après que je recherche la recette…
 les souvenirs olfactifs me reviennent et me permettent de retrouver les ingrédients
 un pied de veau pour faire une gelée
deux pans de barde pour enrober le pâté
 les odeurs des épices, des oignons, de l'échalote
 de la poitrine de porc
 dans "une chaussette" je concasse des grains de poivre noir de Kampot, de genièvre, et des clous de girofle auxquels j'ajoute thym, romarin, sauge et laurier…
 je ficelle ma chaussette
 et la place dans une eau salée pour parfumer les sucs du pied de veau
pendant ce temps je hache la viande en prenant soin d'incorporer persil, oignon, échalote par moment… Je revois alors mon père prendre à pleines poignées la chaire et la brasser dans une jatte en y incorporant généreusement du sel, de l'eau de vie… 

 Comme autrefois, un four n'est pas chauffé pour un seul but… très chaud il cuit deux fournées de cannelés bordelais, la première au rhum, la seconde au vin de marsala. 



Les cannelés sont destinés à un apéritif dînatoire chez monseigneur le vicaire épiscopal au château de Ravières…
la recette est toute simple: mélanger dans une jatte 2 jaunes d'oeufs, 2 oeufs entiers, 100 gr de farine, 250 gr de sucre, et 6 généreuses cuillerées à soupe de rhum pendant ce temps faire cuire 50 cl de lait avec deux cuillerées de sucre (tirées des 250 gr), 50 gr de beurre salé et une gousse de vanille. introduire doucement tout en brassant le lait chaud à la pâte. 
Ensuite dans un four qui sera moins violent mais qu'une fois éteint n'empêchera pas les pâtés de dorer et de finir de cuire…


il ne vous manque que les arômes magnifiques des épices, du laurier et de la barde grillée et le crépitement du pâté qui frémit de bonheur

il me reste à mettre par dessus la gelée mais j'attends qu'ils aient refroidi pour couler pardessus ma gelée de pied de veau…

mercredi 13 août 2014

comme vache qui pisse

Florentin, ne voyez-vous pas cette vache dans la prairie ?





Si Hildegarde, comme vous !




Cela me fait penser au temps …


oui comme vache qui pisse…


il pleut comme…

dimanche 10 août 2014

Hildegarde et Florentin de la Jousselinière épisode 1





Florentin, quel est ce doux parfum qui flatte mes narines ?



Je ne sais pas très chère… à moins que ce ne soit ...

des truffes de Bourgogne fraîchement cueillies par Lucie et Jules dans les bois de l'Yonne en ce dimanche après-midi pluvieux du 10 août 2014!


Voyez-vous Hildegarde… j'aime bien quand vous me servez ainsi !

dimanche 3 août 2014

La Rochelle et les Noirs

 Pour une journée à La Rochelle, nous décidions de renouer avec la voile, une sortie en mer sur un 420. 

 C'est la marée basse, il faut attendre deux heures.


Nous décidons alors de faire un tour dans le vieux port


Le drapeau québécois m'invite à revisiter le merveilleux musée du Nouveau Monde dans l'hôtel Fleuriau. 


Nous battons le pavé rochelais


Des gens nous indiquent le chemin pour se rendre à l'hôtel Fleuriau


Pendant que les chevaux de trait sont apprêtés pour tirer les tonneaux…






…bien lourds, ils contiennent de l'eau de vie que raffolent les gens du Nord. De Bruges à Hambourg, il est de coutume de couper l'eau de vie avec de l'eau…





Tirez donc les gars… il ne s'agit pas de briser ces tonneaux… dans la cale…



des badeaux… à moins que certaines de ces dames négocient une passe dans l'une des chambres qui se louent à la journée… Choderlos de Laclos et le marquis d'Arçais  ont leurs habitudes…ou plutôt des "connaissances"…



Les charretiers qui arrivent pour certains de la plaine de Benet et d'Oulmes  livrent leurs balles de blés bons à être moulu pour fabriquer des biscuits, nourriture de base des marins…


le baudet vient d'être bâté…


à marée basse, certains carènent leur navire pour maintenir sa vitesse et tout simplement assainir cet élément précieux …


barque de cabotage… à manier avec prudence… l'autre jour sur la Sèvre à Coulon, le mât est tombé et a blessé mortellement Philippe Chollet…



Nous voici plongés dans un autre monde, Domingue ou l'île espagnole, fleuron des Antilles françaises…


les marins et les investisseurs nous en parlent dès leur retour d'expédition


quelques uns vont même jusqu'à naturaliser des animaux pour leur cabinet de curiosités qui fait l'admiration des invités


oiseaux, reptiles, mammifères tous nous intéressent


Contre les murs des salons de l'hôtel Fleuriau, sont tendus des tissus au motif rappelant l'Amérique et les îles 

Touche d'exotisme distrayant nos dames qui bien évidemment ne peuvent faire pareil déplacement…



Les lys flottent sur toutes les mers pour la Gloire du royaume…



mais rien ne se fait sans les armes, l'usage de la force, l'abus même…


Sur les navires en pleine mer, il arrive trop souvent que les noirs se révoltent… Situation délicate, où il faut tuer pour l'exemple mais préserver "la marchandise" sans quoi l'armateur ferait faillite.

La vérité est voilée par la curiosité… la négritude complait dans ce qu'elle a d'exotique



les horlogers exploitent le filon



on raconte même des histoires extravagantes comme celle d'une Européenne éprise d'un esclave qu'elle finit par libérer… ce qu'on n'inventerait pas pour vendre du papier…





mariage curieux…parodie…

qui offre l'occasion de dresser un tableau complet de curiosités…


richesse des couleurs et des motifs qui trahissent l'origine de ceux qui les portent



jusqu'où peut aller la curiosité…

derrière ces "déguisements" se cachent des êtres humains…


au regard triste…noyé dans des souvenirs


regard accusateur à juste titre





fixé sous verre du premier quart du XIXe